vendredi 11 juin 2010

SPAGNAAA...

SPAGNAAA…

Bon disons le tout net, l’espagnol est fier, orgueilleux…calienté…

Comment pourrait-il se contenter de résultats qui l’apparentent davantage, dans la grande histoire de la coupe du monde, aux Bostwana qu’à une des nations phares ?


Oui l’espagnol est technique, amoureux du beau jeu et du juste geste…il virevolte, enflamme et engendre « la Ola » qui est je le rappelle, la reconnaissance d’un public admiratif et non une marque d’opérateur mobile…


Alors oui, l’espagnol en impose ; il suscite l’admiration des foules, le respect…il fait rêver et engendre de belles promesses qui retombent le plus souvent en soufflet, un peu à la manière du paon se pavanant devant une belle et qui connaitrait l’humiliation suprême à l’instant climax où il devrait porter l’estocade !


Alors pas assez rugueux l’espagnol, pas désireux de souffrir, là où d’autres masochistes et guerriers se disent prêts à mourir sur le terrain ?


L’autre dilemme, c’est ce conflit larvé entre catalans et madrilins qui fait de l’équipe espagnole un territoire occupé…un gaza latin…où chacun joue sa partition…

En effet, qu’y a-t-il de commun entre le Real Madrid de Ronaldo et le Barcelone de Lionel Messi ?


2 artistes me direz vous…bien sûr…L’un est un soliste qui brille autant par son talent que par la gomina qui recouvre continuellement ses cheveux ébènes dans lesquels des moustiques se collent, comme des goélands au large de la Louisiane, quand l’autre harmonieux sert fièrement un maillot…L’un mercenaire, l’autre fidèle…


L’un qui reste simple, presque commun quand le deuxième pense que collectif est le nom d’un jeune du centre de formation !

Seulement il y a eu 2008, ça claque pour les espagnols comme 1789 pour le français…imaginez, ils se sont retrouvés sur le toit de l’Europe et pas seulement pour leur endettement ou la décrépitude de leur finance publique.

Alors victoire ou faillite…les paris sont ouverts…

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