jeudi 8 juillet 2010

L'arbitrage en question

Platini, on le sait, vit toujours dans les années 80…le board dans les années 20, alors que pour la plupart d’entre nous le temps s’écoule normalement.

Nous avons connu l’avion, la télévision couleur, le PC, le téléphone portable, l’internet…quelques évolutions majeures si on ne veut pas parler de révolution.

Le foot lui est presque immuable. On peut imaginer que si le board et Platini avaient pu arriver un plus tôt, nous continuerions à jouer aujourd’hui à la Soule comme au moyen âge !!!

On peut trouver que les choses vont trop vite, les arbitres doivent le penser très souvent, quand on les voit livrer à eux-mêmes, prenant des décisions sans conviction, plein d’incertitudes et de doutes.

Platini défend le romantisme, certaines valeurs ; un peu comme la vielle France qui regrette ces temps passés où on ne fermait pas les portes de sa maison ou de sa voiture…

Le footballeur contemporain n’est plus cet être naïf et propre qui jouait pour ses couleurs et son honneur. Il est devenu truqueur, roublard, tricheur, vindicatif, manipulateur peu différent finalement de la société dans laquelle il vit. On le voit plus souvent à terre se plaignant d’un coup, tirant des maillots, touchant de la main pour marquer, que s’intéressant à un joueur au sol et grimaçant.

Dans ces conditions peut-on longtemps se passer de moyens modernes qui permettraient de gommer certaines dérives ? Peut-on laisser l’ensemble des responsabilités à de pauvres hommes en noir qui portent le deuil plus souvent qu’à leur tour ?

Tout est question d’équilibre et de capacité à utiliser sans pervertir les choses. Il parait pour le moins envisageable de fournir des outils modernes pour les aider; mais en les laissant à leur propre appréciation et jugement. Ils en feront ce qu’ils décideront.

Le football connaitra toujours quelques erreurs le rendant humain ; mais on ne rira plus de lui à chaque grande compétition…Une autre ère…si seulement…


Le Shérif Thuram aura sa tête ...


jeudi 17 juin 2010

ORANGES AMERES

1974 : Cruyff et ses petits camarades nous présentent un concept novateur, le football total, rien à voir avec le film sur l’ultraviolence de Kubrick qui présente des oranges mécaniques, là il ne s’agit que de technique, de mobilité et de mouvement.

Les Beatles du football vont jouer des mélodies qui vont enchanter plusieurs générations du beau jeu…


Et pourtant ils vont finir par perdre en 74 comme en 78, comme avait perdu la Hongrie de 54, le Brésil de 66, la France de 82…


Le romantisme à l’état pur…On perd avec ses idées, en faisant le beau jeu. On trouve toujours plus efficace devant soi, dans un monde où la productivité envahit tous les espaces, comme la chienlit.


Le néerlandais est romantique…rien ne le présageait. C’est vrai que l’on a entendu des déclarations plus harmonieuses à l’oreille que ne le laisserait supposer une langue rugueuse et gutturale à souhait…mais la tulipe est là pour apporter sa couleur…



2010 : Tous les voyants sont au vert, devant c’est profusion…Kuyt, Von Persie, Robben, Sneijder…des joyaux. On aimerait qu’ils prennent un départ poussif, qu’il gère un peu pour devenir arc en ciel dans les deux dernières semaines…on aimerait bien qu’il lève la malédiction. On aimerait aimer pour une fois ceux qui gagnent…mais ça c’est une autre histoire.

FORZA ITAAAALIA !!!

L’Italie vieillissante comme toujours. Une Italie poussive que l’on pourrait croire en danger, mais qui comme tous les quatre ans, sait renaître de ses cendres.

Lippi n’est pas du genre à faire du centre aéré de groupe, il a des idées claires. Là où Domenech a des convictions profondes qu’il est probablement le seul au monde à partager, Lippi sait lui provoquer l’adhésion sur son seul nom et son palmarès.


Fort de leurs quatre étoiles, les italiens poursuivent les grands frères brésiliens.

Disons le tout net, l’Italie de Lippi, comme ses devancières est un monstre d’organisation ; elle pourrait faire pâlir de jalousie une Argentine et une France anarchistes. Sûrement l’héritage des légions romaines, qui nous fait penser que le petit village peuplé d’irréductibles gaulois ne saurait résister longtemps devant onze centurions expérimentés, hâles au soleil de leur dernière conquête.


Rome ne s’est pas faite en un jour…attendons le deuxième tour pour vérifier l’adage qui dit que tous les chemins nous y mènent…

mercredi 16 juin 2010

ARGENTIINNAAAAA!!! Ya-t-il un Pilote dans l'avion???

Messi, Tevez, Milito, Aguerro, Higuain…non vous ne rêvez pas, tous dans la même séléction…profusion de biens !

Le tout étant de les faire jouer ensemble et les uns pour les autres. Pour un pays qui a une tradition de tango, il parait possible que ces danseurs ne se marchent pas sur les pieds…Et puis, il y a celui qui doit les dirige, El Maestro, El Pibe de Oro…le gamin en or qui est devenu guide suprême, non sans avoir emprunté quelques chemins de traverse et avoir pris sa dose de poudre aux yeux (et ailleurs aussi probablement)…Que nous réserve celui qui sur un banc, ressemble davantage à un Corléone ou au Tony Montana de Scarface, qu’à l’image policé d’un coach sûr de lui et maîtrisé…

Saura t-il assembler, fédérer, anticiper, sentir, gérer ou sera-t-il dépasser par les évènements, son égo, ses limites ?

C’est une des questions fondamentales qui reste posée…

On aimerait bien le voir réussir, parce qu’il faut le reconnaître, on l’aime bien le Maradona…on l’aimait déjà joueur…on aime sa démesure, son affectif, son envie profonde de produire du beau football. On aime aussi ses bourdes, ses maladresses, quand il s’en prend à Platini, à Pelé, aux français, à dieu ou au Messi…

Le Ché du ballon rond troquera t-il sa révolution pour la légitimité d’un titre…réponse assurée d’ici une quinzaine de jours…


BRAZILLLLL !! Ils musclent leur jeu ...

La tentation est grande et récurrente pour le Brésil d’oublier ses origines sud-américaines pour s’européaniser. C’est souvent le cas après un échec, comme s’il fallait gommer tout ce qui rend différent pour présenter une image parfaite et lisse de bon élève.

Pour l’échec, tout le monde se souvient de 2006, où le Brésil fût sorti par la France dans un match de très haut niveau…Il n’en fallait pas plus pour que Dunga débarque. Plus rigoureux et strict que Dunga, ça ne doit pas exister. Joueur il faisait penser à Gladiator qui aurait intégré une troupe de danseurs de hip-hop…sélectionneur, il choisit le plus souvent à son image...

Exit les solistes, exit Ronaldinho et consorts…tout est muscle, l’équipe doit comporter un seul esprit…on a souvent dit qu’il ne fallait pas que le joueur pense...on comprend mieux le concept.

Le brésil de Dunga, ce serait le Barça qui se passerait de Messi et Xavi pour éviter qu’une individualité ressorte.

On en arrive presque à souhaiter un cinglant échec en coupe du monde, pour retrouver en 2014 un Brésil flamboyant et samba. Parce que le foot est parfois triste, et si le Brésil abdique vraiment et se renie, il ne nous restera plus que nos yeux pour pleurer.


vendredi 11 juin 2010

SPAGNAAA...

SPAGNAAA…

Bon disons le tout net, l’espagnol est fier, orgueilleux…calienté…

Comment pourrait-il se contenter de résultats qui l’apparentent davantage, dans la grande histoire de la coupe du monde, aux Bostwana qu’à une des nations phares ?


Oui l’espagnol est technique, amoureux du beau jeu et du juste geste…il virevolte, enflamme et engendre « la Ola » qui est je le rappelle, la reconnaissance d’un public admiratif et non une marque d’opérateur mobile…


Alors oui, l’espagnol en impose ; il suscite l’admiration des foules, le respect…il fait rêver et engendre de belles promesses qui retombent le plus souvent en soufflet, un peu à la manière du paon se pavanant devant une belle et qui connaitrait l’humiliation suprême à l’instant climax où il devrait porter l’estocade !


Alors pas assez rugueux l’espagnol, pas désireux de souffrir, là où d’autres masochistes et guerriers se disent prêts à mourir sur le terrain ?


L’autre dilemme, c’est ce conflit larvé entre catalans et madrilins qui fait de l’équipe espagnole un territoire occupé…un gaza latin…où chacun joue sa partition…

En effet, qu’y a-t-il de commun entre le Real Madrid de Ronaldo et le Barcelone de Lionel Messi ?


2 artistes me direz vous…bien sûr…L’un est un soliste qui brille autant par son talent que par la gomina qui recouvre continuellement ses cheveux ébènes dans lesquels des moustiques se collent, comme des goélands au large de la Louisiane, quand l’autre harmonieux sert fièrement un maillot…L’un mercenaire, l’autre fidèle…


L’un qui reste simple, presque commun quand le deuxième pense que collectif est le nom d’un jeune du centre de formation !

Seulement il y a eu 2008, ça claque pour les espagnols comme 1789 pour le français…imaginez, ils se sont retrouvés sur le toit de l’Europe et pas seulement pour leur endettement ou la décrépitude de leur finance publique.

Alors victoire ou faillite…les paris sont ouverts…

lundi 7 juin 2010

Foot célébrité !!^^

Hello tout le monde, voici un petit projet qui avait été lancé il y a quelques mois déjà, mais que je repost sur ce blog! Il était question de mettre en situations des personnalités, qui allaient s'affronter aux tir au but, tout en les tournant pas mal en dérision ^^..
Je vous laisse découvrir!
A Bientôt...

INTRODUCTION :

1er EPISODE :

Jekyl et Hyde: Les deux LARQUE

jeudi 27 mai 2010

On compte sur les Bleus ...




A Tignes ...


Bonjour A tous et Bienvenue !!!

Bientôt la coupe du monde en Afrique du Sud, des millions de téléspectateurs, de sélectionneurs en herbe...Un monde du football qui va monopoliser les écrans, les conversations...Un sport qui se marche parfois un peu sur la tête. Stars, hooligans, politiques, supporters, dirigeants, joueurs du dimanche, café de comptoir, spectacle, fric, dérapage, rêve... tout ce mélange...

Futcheball " LE BLOG" aura pour objectif de prendre le ballon rond sous un axe satyrique à travers de la caricature et des articles au deuxième degré...
Restons légers et critiques... tout cela n'est qu'un jeu après tout ^^.