Platini, on le sait, vit toujours dans les années 80…le board dans les années 20, alors que pour la plupart d’entre nous le temps s’écoule normalement.
Nous avons connu l’avion, la télévision couleur, le PC, le téléphone portable, l’internet…quelques évolutions majeures si on ne veut pas parler de révolution.
Le foot lui est presque immuable. On peut imaginer que si le board et Platini avaient pu arriver un plus tôt, nous continuerions à jouer aujourd’hui à
On peut trouver que les choses vont trop vite, les arbitres doivent le penser très souvent, quand on les voit livrer à eux-mêmes, prenant des décisions sans conviction, plein d’incertitudes et de doutes.
Platini défend le romantisme, certaines valeurs ; un peu comme la vielle France qui regrette ces temps passés où on ne fermait pas les portes de sa maison ou de sa voiture…
Le footballeur contemporain n’est plus cet être naïf et propre qui jouait pour ses couleurs et son honneur. Il est devenu truqueur, roublard, tricheur, vindicatif, manipulateur peu différent finalement de la société dans laquelle il vit. On le voit plus souvent à terre se plaignant d’un coup, tirant des maillots, touchant de la main pour marquer, que s’intéressant à un joueur au sol et grimaçant.
Dans ces conditions peut-on longtemps se passer de moyens modernes qui permettraient de gommer certaines dérives ? Peut-on laisser l’ensemble des responsabilités à de pauvres hommes en noir qui portent le deuil plus souvent qu’à leur tour ?
Tout est question d’équilibre et de capacité à utiliser sans pervertir les choses. Il parait pour le moins envisageable de fournir des outils modernes pour les aider; mais en les laissant à leur propre appréciation et jugement. Ils en feront ce qu’ils décideront.
Le football connaitra toujours quelques erreurs le rendant humain ; mais on ne rira plus de lui à chaque grande compétition…Une autre ère…si seulement…